Sukêru Mugen Jounin de Kiri Ninja de classe élevé. Messages : 2 Date d'inscription : 21/03/2010 Age : 33
Feuille de personnage Points de missions: 0 Affinités élémentaires: Village d'origine: | Sujet: ↓ Mugen Sukêru ↑ Dim 21 Mar - 3:05 | |
| Fiche d’identité
Nom : Sukêru Prénom : Mugen Surnom : Le Flemmard Sexe : Masculin ♂ Âge : 26 ans
Grade : Juunin de Kiri
Village d’origine : Kiri
Nindô : Trouver le plus beau Cerisier pour y faire la plus longue sieste.
Background du Shinobi
Physique : Chaque Kirien a ses particularités sur le champ de bataille, face à leur adversaire, et cela se reflète autant dans leur attitude…que leur apparence. Celle de Sukêru Mugen serait d’avoir l’air de passer par là par hasard, cherchant une autre bouteille de saké et tombant sur un affrontement par hasard qu’il devra régler avant de repartir se coucher. Et…c’est souvent le cas. Seul un déserteur qui se permet un tel désinvolte – et une telle tranquillité – peuvent également se permettre des vêtements des plus…bohèmes. Le voyant arrivant d’un pas glissant et tranquille, ou sautant avec autant de douceur que de souplesse du toit où on le retrouve souvent perché, fait penser à une palette dansante de couleurs éclatantes contre le ciel bleu, une effusion subtile de tissu flottant fièrement dans le vent...une vision brisant le monde souvent austère de blanc et de noir des ninjas. Voyez-le dans une réunion – le connaissant, arrivant comme à son habitude légèrement en retard par rapport aux autres après un réveil brusque et contrit – et c’est soudain une tâche de couleur parmi la pureté du blanc et la profondeur du noir.
Certes, il se conforme comme le restant de ses collègues à ces couleurs dans une certaine mesure…à l’éternel uniforme noir, qui caractérise tout membre du clan Sukêru, et ce, quel que soit son rang. De même pour le haori noir que seuls 2 ont l’honneur de porter. A ces habits s’ajoute à présent, noué autour de la taille de son hakama, une grande écharpe de soie d’un vert pâle d’amandier, aux reflets bleu ondoyant avec chaque mouvement, dans lequel sont placés à sa gauche, côte à côte, les deux armes de son katana, à la fois le katana et le wakizashi – qui, on ne feint pas de remarquer, ont respectivement une garde bleue et verte, qui s’accordent avec la ceinture qui les garde en place. Celle-ci semble également soutenir sur la grande et imposante silhouette, cet austère uniforme qui flotte toujours avec grand effet autour de ses jambes jusqu’aux sandales en bois chaussant nonchalamment ses pieds nus, et qui semble se libérer au niveau de la poitrine, résultant à lui donner un air encore plus relâché que d’habitude, comme s’il venait à peine de se lever. Or, dû au goût probablement très modéré de Mugen envers ces couleurs plutôt neutres – pour ne pas dire, trop conventionnelles pour lui – ce n’est certainement pas ce que l’on verra en premier de lui…
A priori, le haori qui montre à tous son statut est à peine visible, et l’est encore moins le symbole , se révèle une cascade de fleurs sur un ciel rosé. Voilà ce qui caractérise essentiellement Mugen, bien plus qu’un simple dessin sur un vêtement noir. C’est un large kimono de soie d’un rose pâle; la couleur à la fois vibrante et délicate du ciel que l’on voit à la fois lors du coucher de soleil s’abaissant sur l’horizon…et lors de son ascension lors de la nouvelle aube. Et contre ce ciel partagé entre le soir et le matin, sont brodés des arabesques de soie blanche formées en nuage…des souffles de vent, ces broderies ? Dans ce cas, ce sont elles qui transportent la légère procession de fleurs, au coloris de rouge et de blanc, qui se déclinent sur le tissu avec autant de couleurs vibrantes et de beauté que si elles venaient à peine de flotter du ciel afin de se poser sur ses épaules…Le manteau fleuri ne quitte jamais son dos, flottant toujours majestueusement derrière lui alors qu’il s’avance calmement la tête haute, et est une image tout aussi extravagante selon certains qu’élégante pour d’autres ! Sans aucun doute, le long vêtement le recouvrant presque entièrement ne fait qu’accentuer sa taille déjà impressionnante, en donnant un effet tout particulier à sa carrure à la fois puissante et déliée, se déplaçant avec une souplesse étonnante...lorsque, bien sûr, il s’avise à bouger. Laissant les longues manches roses flotter derrière lui, les manches légèrement retroussés de son uniforme montrent des bras forts, des mains à la fois puissantes et fines de pianiste – ou peut-être en son cas, de peintre - en général croisés calmement ensemble sous les manches, au repos…mais qui l’on devine bien, d’un geste aussi élégant que fluide, prendre dans chaque main une arme, parés au combat et parfaitement en contrôle.
Tellement contraire au teint habituellement pâle que l’on accorderait à un japonais, celui de Mugen s’approcherait bien plus d’un teint plus…méditerranéen : une couleur d’un brun doré, signe de plusieurs années passés sous le soleil, et qui se sont finalement empreintes dans sa peau, comme un tribut fier à toutes ces années de repos passées à apprécier pleinement la douce chaleur des rayons. Les tons bruns et chaleureux de ses cheveux qui tombent en mèches bouclées le long de son dos ne font que l’accentuer d’autant plus. La cascade sombre et soyeuse est retenue au niveau de la nuque par un ruban bleu céleste les serrant en une rudimentaire coiffure, piquée de quelques barrettes de fleurs de tissu, de bleu et de rose, et d’une création et d’une couleur si admirable qu’elles semblent fleurir naturellement entre deux mèches de cheveux ondulant doucement dans le vent. Seule une mèche rebelle traversera son visage, transparaissant souvent sous le bord du grand chapeau de paille qui recouvre sa tête. Le chapeau de paille qui, lui, ne semble jamais le quitter, si ce n’est pour suivre malicieusement un soudain coup de vent qui tenterait de l’emmener au loin. Il a fait l’objet d’autant de spéculations que de l’habit rose, et semble d’autant plus essentiel : servant non seulement à Mugen paressant au soleil de s’en protéger facilement, le rabaissant sur son regard, mais également, et non sans audace, d’en soulever légèrement le bord afin de révéler ce regard à son interlocuteur, et de révéler ainsi son visage…
Egal à lui-même, ce visage reflète toujours avec autant de force sa personnalité. Si Mugen n’a pas la finesse de traits qui pourrait le qualifier comme étant beau, comme souvent avec ces personnages charismatiques et insoucieux des petits détails de la vie, les traits eux-mêmes et la vie qui les anime reflètent un ensemble harmonieux et c’est le cas pour lui. On le voit facilement, dans le visage légèrement allongé, s’accordant avec le nez aquilin, la bouche fort expressive aux lèvres davantage accentués par une ébauche de moustache créant un délicat dessin de quelques jours à peine. Sous des sourcils bruns, un occasionnellement levé en étonnement moqueur, son regard est d’un vert profond, avec toute la lumière d’un matin printanier, dans des yeux en amande, toujours légèrement mi-clos, ce qui leur confère toujours un air sereinement contemplateur, sans jugement ni mépris. Un regard d’artiste, dans un esprit voué à se battre…pour la paix. Il ressemble plus à cet artiste égaré dans ses rêves de bonheur et de repos qu’un des guerriers les plus puissants de Kiri…mais c’est justement ce qui fait toute sa force. Dans une volée de pétales de fleurs, se révèle un artiste de la guerre…mais également de la paix et des plaisirs simples...
Psychologie : Qui est Sukêru Mugen ? L’homme paresseux, amateur de saké et de femmes ne tarde pas à se faire connaître de quiconque résidant assez longtemps à Kiri…et étant l’un des plus anciens du village, sa présence semble être l’une des choses intemporelles, une habitude à entendre plus qu’à rencontrer l’homme rieur, enveloppé de son habituel manteau rose brodé de fleurs et saluant avec un air malicieux d’une légère inclinaison de son grand chapeau de paille. Entendre, car les rumeurs ne manquent jamais à propos de lui. Lui-même, tout aussi audacieux qu’il est à ces choses là, ne chercherait jamais à répandre un certain mystère autour de lui, pour la simple raison qu’il y a déjà tant de rumeurs qui courent à propos du flamboyant Kirien aux habitudes extravagantes, même sans chercher ! En réalité, il ne se soucie guère de tout ce que l’on pourrait penser de lui…car il n’a rien à cacher de sa personnalité, et rien à justifier non plus. Ce n’est pas à lui, mais aux personnes qu’il connaît ou qu’il affronte à révéler sous ses frasques habituelles, s’ils le souhaitent, la complexité de son caractère au lieu de rester à la surface d’un océan.
Ses premiers traits de caractère seraient ceux d’un plaisir de la vie et de ses essentiels, et d’une insouciance apparente, à toute épreuve. Il est toujours celui qui se prélassera volontiers sous un soleil voilant le Monde Shinobi d’un écran de chaleur et de poussière dans les premières heures de l’après-midi, ou au contraire, dans la brise fraîche et parfumée juste quand l’horizon du soir est teint d’un rouge se fondant dans le sombre…à n’importe quel moment, n’importe quelle opportunité est bonne afin de méditer un peu sur le vie...et surtout, prendre du bon temps. Oui, tout le monde aime la sieste, certes…certains plus aptes à l’avouer que d’autres…mais c’est plus qu’un simple plaisir pour Mugen. C’est un mode de vie à part entière. Ainsi, s’il n’est pas en train de dormir ou rêvasser, il marchera calmement, boira avec une nonchalance parfaite perché sur un muret, ou parlera de sa voix grave et chaleureuse avec une tranquillité marquée dans chacun de ses mots. Chacun de ses faits et gestes respire une sérénité sans limites…et une assurance totale. Celui qui se démène inutilement n’a aucune confiance en ce qu’il peut accomplir, telle serait la devise de notre homme. Il ne cherchera pas les combats, mais sera dans le chemin s’il doit inévitablement combattre. Il évitera les coups jusqu’à ce qu’il doive attaquer…afin de protéger essentiellement. Peu de personnes peuvent se vanter d’avoir combattu Sukêru Mugen, et encore moins de l’avoir vu combattre…car ce n’est pas quelque chose qu’il ferait souvent de toute façon, surtout depuis les quelques années où il est devenu Juunin : en règle générale il supporte parfaitement l’esprit de groupe, il n’a pas tendance à être vu lorsqu’il s’agit de se battre ensemble ; il semblerait que les seules personnes qui aient une connaissance suffisante de sa manière de combattre soient son père, et son ancien professeur.
Ceci lui a donné la réputation d’un pacifiste, ne tenant pas à créer des batailles ou provoquant la violence…ce qu’il ne désavoue pas. Mais non plus ne désavouera-t-il…que lorsqu’il est contraint à se battre, afin de préserver sa propre vie ou protéger celle d’un autre, il le fera avec une détermination redoutable. Tout autant qu’il a de respect pour ceux qui respectent les mêmes idéaux que lui, il sera impitoyable contre ceux qui veulent déchirer leur adversaire pour le simple et primitif plaisir de se croire le plus fort, et de baigner dans la souffrance. Sans aimer ce que certains appellent la soif du combat…il y a dans ses attaques un calme et une puissance dangereuse…voire effrayante. Celui qui, en quelque sorte a tout le talent de son art, sans y porter le moindre intérêt est sans équivoque bien plus puissant qu’on ne pourrait penser. Tout ce qui l’intéresse, est de protéger et maintenir la paix…dans cette vision-là, qu’il doive se battre se révèle parfois inévitable, et ce, contre ses souhaits. Son désir de paix, sans gloire ni puissance, mêlée à sa puissance au combat. Il est empreint de cette puissance doucereuse, résigné au combat pour ne serait-ce qu’un moment…avant de reprendre le cours tranquille de sa vie et de ses rêves.
C’est ce que reflète éternellement son sourire calme et néanmoins malicieux : simplement, de profiter de tout ce que la vie peut lui offrir. La raison pour laquelle on le verra souvent avec une coupelle de saké à la main, ou en train de poursuivre avec une détermination enjouée une belle habitante de Kiri ce que certains pourraient appeler des manies absolument infâmes, lui sont bien sûr tout à fait normales ; après tout, défendrait-il s’il avait envie de faire attention à ce genre de choses, pourquoi ne pas profiter pleinement de ce qui ne faisait de mal à personne ? Pour rester conventionnel ? Juste un regard envers Mugen répondra déjà cette question : rien, ni l’ancienne maison noble sinon décadente dont il est issu, ni son statut, ne vont le guider vers ce qui est convenable. Tout ce qui le guide ? Le plaisir et la beauté, voilà ce qui pourrait correspondre à Mugen lorsqu’on lui poserait la question…sachant très bien lui-même que, telles les fleurs dont il se revêt en motifs élégants, ce sont des choses éphémères et changeantes avec le temps, l’humeur et l’envie. Une succession de fêtes éternelles ou d’un instant. Ils en font quelqu’un de souvent rêveur, mais la plupart du temps empli d’une distinction et d’une finesse étonnante.
Bien sûr, quand on aime la vie on aime revêtir toutes ses couleurs, et tout autant que Mugen est quelqu’un doté d’une grande sérénité ainsi qu’une certaine sensibilité en ce qui concerne observer ceux qui l’entourent, il possède également un charisme quelque peu envahissant, et extravagant. Ainsi, il sera toujours celui qui fera une entrée des plus élégantes et spectaculaires, et de toujours créer une forte impression sur les personnes qu’il rencontre. Malgré son rang, il ne prend aucune grande notion de hiérarchie entre lui et ses subordonnés…ou du moins, ne fera jamais attention à ce genre de détail qu’il qualifie d’inutile. Il est toujours ouvert et amical envers ceux qui veulent bien l’être en retour, et parvient toujours, avec ses manières, de se familiariser avec ses interlocuteurs, au point de rejeter toute forme de cérémonie. En effet, la sincérité de Mugen en fait quelqu’un avec qui on est immédiatement en confiance, et ouvert à toute idée…sans compter sur son esprit toujours vivace, propre à s’amuser de tout et de taquiner avec plus ou moins de candeur son entourage ! Ses propos d’une insolence feutrée, emplis de moqueries élégamment placées ou d’une subtilité malicieuse, peuvent à tours en amuser ou en enflammer plus d’un.
Comme le vent, il devient une brise légère, joueuse…et s’abat avec une force puissante et sereine. Sans aucun doute, le vent imprévisible, taquin et audacieux, qui amène la vie à tout ce qu’il touche de son aura invisible, est son élément. C’est le vent léger apportant la senteur parfumée des fleurs et quelques pétales soyeuses…qui devient le vent de la tempête, aussi déterminé qu’inébranlable. C’est pour cela que lorsque Mugen ouvre les yeux et replace sa coupelle de saké, rabaissant un peu plus son chapeau, il saura toujours exactement dans son esprit ce qu’il doit faire, sans peur et sans doutes. Eternellement assuré, il marchera sur les entiers les plus difficiles comme sur un chemin tapissé de fleurs…à quel motif ? Pour quel but ? Le rôle qu’il a endossé de guider et de protéger sa division, et celui qu’il s’est donné de toujours soutenir ses proches. Et il fera une entrée en scène flamboyante, éclatant de tranquillité…sa véritable maîtrise, de ne jamais vouloir se battre tout en étant un maître accompli. Ce n’est pas la poigne de fer qui se cache derrière un manteau de fleurs…mais telle une mer aux vagues à la fois harmonieuses et puissantes, Mugen possède une force sereine qui peut déplacer les montagnes les plus périlleuses…si c’est son souhait. Il arrivera là où il le souhaite, et ne sera ni en avance, ni en retard…mais exactement là au bon moment…
Biographie : L’existence de Sukêru Mugen commença dans le bas monde, au sein de Kiri…ni dans les quartiers les plus nobles, ni dans les pires quartiers, c’était dans une famille de la noblesse déchue qu’il fut élevé ; déchus car malgré la pureté du sang noble qui courait encore dans leurs veines, courait un désir encore plus inévitable : l’amour de la liberté, de l’art et des plaisirs…peu concevables si l’on gardait une attitude irréprochable comme celle de l’élite de leur classe, le clan Ozara. Ajoutons que les Ozara étaient de fréquentation meilleure…mais que si on voulait participer à une bonne fête, c’était plutôt chez les Sukêru que l’on allait. Ceux-ci ne se souciaient plus réellement des bienséances de la classe noble, noblesse dont ils ne gardaient que leur nom.
Ainsi, la maison des Sukêru préférait une vie de bohème, versée dans la fête et dans la vie vécue sur le moment, sans se soucier des conséquences. C’est une famille de poètes et d’artistes, aimant profiter de leur statut non pas pour prouver une quelconque supériorité mais pour répandre l’harmonie et la beauté autour d’eux…et de faire profiter tout le monde de la fête. Cela leur valait l’estime des petits gens de Kiri …et un dédain de la part des familles plus nobles pour ces gens qui dilapidaient leur honneur et leur fortune pour des joies éphémères…ce qui n’empêchait pas certains d’envier secrètement leur assurance et leur fierté nonchalante…sans aucun soucis, ne se rattachant à rien d’autre à part l’envie de partager. C’est dans cette atmosphère éternellement en mouvement, vivant au jour le jour comme dans une grande fête, que le petit Mugen grandit…et trouve une habilité naturelle à se joindre à tout ce grand monde joyeux. D’un naturel insouciant et tranquille, toujours prêt à fêter quoi que ce soit, il s’avère aussi avoir des talents artistiques qui plaisent à son entourage, qui ne vit plus que de littérature et de peinture. Lui aime tout particulièrement composer des vers parfois cocasses, parfois poétiques, nourris de nature, d’amour et surtout de filles…à quel âge ? En fait, le connaissait…cela pourrait être n’importe quel âge et il y aurait toujours une fille dans le décor quelque part…
D’autant plus que, contrairement à bien des fils de la noblesse, il n’était absolument pas contraint à épouser une jeune fille de bonne famille…même s’il se réjouissait de cette nouvelle, Mugen était également conscient que de cette manière, cela aiderait probablement la famille à surmonter la pauvreté dans laquelle elle était en train de plonger lentement, mais sûrement. Mais déjà, cette idée semblait loin ; ils avaient déménagé dans un quartier moins coûteux et moins convenable, où il était peu probable de pouvoir trouver une jeune fille aisée…et encore moins d’en trouver une qui aurait assez peu de bons sens afin de vouloir s’unir à un artiste sans le sou, ce qu’il était rapidement en passe de devenir alors qu’il avançait dans les années.
C’était sans compter sur la particularité qui le différenciait à présent de son entourage et qui provenait d’on ne savait où. Celle qui faisait que pendant que certains appréciaient la nourriture comme étant un plaisir, elle était pour lui une nécessité…que souvent, il ressentait une énergie bien plus supérieure en lui que dans son entourage. Que bien souvent, cela le rendait plus résistant...Personne ne pouvait expliquer ceci ou cela. Quelques années plus tard, on lui dirait tout de suite qu’il faisait partie des personnes avec une puissance plus puissante que la moyenne, et qu’ainsi, il pourrait devenir un ninja. Mais personne, en réalité, n’y penserait…car être un ninja n’est pas donné à tout le monde. Mais un grand homme le remarqua.
Peut-être cherchait-il ainsi à la trace de jeunes gens aux pouvoirs leur promettant un grand potentiel. Peut-être qu’il avait entendu certaines choses par-ci par-là, certaines petites fables amusées. Mugen était bien connu dans son quartier, plus pour ses aventures amoureuses et son goût pour la fête que ses étranges capacités…quoi qu’il en soit, c’était quelqu’un qui n’avait cesse d’intriguer partout où il allait. Il avait alors 16 ans, un jeune homme insolent et vivace…tout en étant empreint de ce même caractère paisible qui le mettait généralement en accord avec tout le monde. C’était toujours celui qui taquinait doucement sans jamais blesser, donnait son aide avec une nonchalance modeste et était le premier à refuser une querelle futile. Comment est-ce que quelqu’un aussi avec un esprit aussi tourné vers n’importe quels plaisirs, et avec une expression toujours un peu espiègle pouvait-il en parallèle être aussi calme et réfléchi ? Malgré les rumeurs qu’il était très bon aux combats d’épée, personne ne l’avait vu en train de se battre en dehors d’un entraînement. Ainsi, certains le traitaient de paresseux, ou tout simplement de lâche ; il tint rarement compte des avis variés qui sifflaient derrière son dos. Mais lorsqu’on vint lui proposer d’être l’un des premiers étudiants de l’académie à recevoir une éducation afin d’intégrer la nouvelle armée de Kiri…tout le monde fut ébranlé par la nouvelle, lui y compris. Enfin, lui y trouvait plutôt à rire…Il riait moins lorsque le « vieux fou » - selon lui – et qui n’était autre que Eikichi Yashiro, manqua de lui fendre le crâne avec sa canne et lui priant avec un regard menaçant d’attendre sérieusement qu’il ait terminé son récit. Un récit de Dieux de la mort, d’âmes perdues qui devenaient des monstres et chassait les âmes égarées, de puissance l’âme devenant lame afin de purifier le monde de ces mécréant et de maintenir la paix. Mugen lui accordait : c’était un bon conteur. Mais son âme était versée dans les arts, et non pas le combat. Ce à quoi Eikichi répliqua que le combat était aussi un art en soi…un art qui pouvait apporter harmonie et paix…dépendant de celui qui maniait l’épée. Il partit en laissant l’adresse des locaux de l’Académie. "Académie des Ninjas."
Mugen n’avait pas réellement de souvenirs de ce qu’il s’était passé entre l’entrevue pour la première fois avec l’imposant Eikichi – il s’apercevait seulement maintenant qu’il l’avait appelé vieillard pendant toute la conversation – et le moment où il s’était préparé à partir pour cette fameuse école quelques semaines plus tard. Peut-être que le coup de canne y était pour quelque chose, ou les quelques bouteilles de saké qu’il avait pris par la suite afin de l’aider à réfléchir…selon lui. Sa décision de devenir un… « Ninja » avait étonné tout le monde. Un artiste rêveur et tranquille guerrier de Kiri n’était pas sans en inquiéter quelques un. Mais partant avec une assurance sans failles, le sourire aux lèvres, on savait bien qu’il ne savait guère ce qui l’attendait…et cela lui allait très bien comme cela. Pourquoi ? Si on lui avait posé la question, il répondrait tout simplement qu’il était curieux…et pas moins séduit par l’idée. Et bien envie de montrer au « vieux Eiki » qu’il n’était impressionné ni par lui, ni par personne. Ou peut-être répondrait-il tout simplement avec un sourire aussi énigmatique qu’amusé…qu’il allait devenir un autre type d’artiste. Il voulait apprendre à manier l’épée pour créer une protection pour ses alliés…même si cela devait amener la destruction de ses ennemis. Mugen ignorait encore ce que ces enseignements lui révèleraient. Mais quels que soient les talents qu’il se découvrit, il s’entreprit de les utiliser qu’en cas de grand besoin, et de ne jamais se tourner vers une violence inutile. Peut-être était-t-il déjà, quelque part, conscient de cette puissance en lui…et avait refusé de s’en laisser submerger. C’est donc d’un nouveau pas presque dynamique que le nouvel étudiant Ninja Sukêru Mugen marchait vers les portes de l’Académie…
Ainsi il était à présent un simple élève parmi la poignée d’étudiants qui se trouvaient là, tous incertains de ce qui leur attendait…mais tous déterminés à en prendre le meilleur parti. Ils étaient tous de milieux lus variés les uns que les autres, et un mélange de garçons et de filles…à sa grande joie ! Quant au fait que c’était le Eikichi Yashiro qui était leur professeur…bon, ça ne l’avait pas trop surpris, mais il espérait que celui-ci ait un peu oublié leur première rencontre…il avait encore mal là où la canne l’avait frappé. C’est seulement après qu’il appris qu’il avait été l’un des premiers à avoir été repéré par Eikichi – difficile de passer inaperçu maintenant ! Quant à l’autre avec lui…c’était Mikai Jushiro. Lui aussi venait d’une famille noble ancienne mais de bas étage…et à le voir à première vue, lui non plus ne semblait pas prédisposé au combat, avec ses problèmes de santé…mais à quoi pensait ce vieux fou, se disait-il, de recruter de futurs soldats aussi improbables ? Cela ne semblait pas gagné d’avance : pendant que l’un était occasionnellement malade et ne pouvait assister aux cours, l’autre était tellement occupé à chasser les filles et se remettre de ses émotions en dormant à tout moment de la journée qu’il semblait impossible que l’un ou l’autre ne parvienne à quelque chose.
Pourtant…leurs résultats montaient en flèche, autant en maniement de l’épée qu’en technique de base. Ils étaient les deux élèves préférés d’Eikichi, et entraînés personnellement par lui. Certains esprits pourraient penser qu’ils deviendraient rivaux. Et en quelque sorte ils l’étaient. Chacun aimait défier l’autre à un entraînement ou un autre. Mais tout cela n’était qu’une autre facette sans trouble de ce qui était devenu une amitié inébranlable. Tous deux étaient devenus en peu de temps les meilleurs amis du monde, travaillant ensemble…si bien que, même étant très bons chacun de leur côté…se battant ensemble, ils étaient redoutables. Lorsque Mikai était malade, Mugen prenait du temps pour veiller sur lui…en retour, lorsque Sukêru se retrouvait encore ivre mort après une autre célébration quelconque, c’était le jeune homme aux cheveux grisonnant comme neige qui le traînait jusqu’au dortoir.
Chacun semblait bien différent l’un de l’autre…et pourtant, ils étaient d’éternels complices…et le demeurent toujours. Tous deux de nature paisible, peu enclins à respecter toutes les règles…habituellement, chacun soutenait l’autre. Et ce, qu’ils soient expressément d’accord avec lui ou pas. C’était une solidarité forte qui n’a fait qu’accroître depuis les temps où ils étaient deux étudiants bien insouciants…sauf lorsqu’il s’agissait de leurs études. Et encore, Mugen n’était jamais trop embêté. C’était le type d’élève à la fois pour les étudiants et les élèves qui attiraient la frustration autant que l’admiration…lui qui semblait ne rien faire en cours théoriques et qui pourtant, lors de la mise en pratique obtenait d’excellents résultats. Tout cela sans sembler faire un effort magistral…
Derrière l’écran
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