Shinobi no Chi : Naruto's Inheritance
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 ×. Shin'zou Shikyø ~

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Shin'zou Shikyø
Etudiant à l'académie
Je suis nouveau et alors ?

Féminin Messages : 2
Date d'inscription : 01/04/2010
Age : 30

×. Shin'zou Shikyø ~ Vide
MessageSujet: ×. Shin'zou Shikyø ~   ×. Shin'zou Shikyø ~ EmptyVen 2 Avr - 21:30

    Shikyø Shin'zou

    ×. Shin'zou Shikyø ~ Muku_10





    Nom : Shin'zou.
    Prénom : Shikyø.
    Surnom : Gølden Demon.
    Sexe : Homme.
    Âge : 18 Ans.

    Grade : Anbu.
    Village d’origine : Suna
    Nindô : « Dominer Ce Monde En Surpassant Dieu »



    Background du Shinobi


    Physique : Shikyø est un jeune homme qui vient d'entrer dans le monde des adultes. Agé de 18 ans, il mesure 1 mètre 80 pour 82 kg. Autant préciser que celui-ci est réellement d'une carrure imposante. En effet, ses bras, son torse, ses jambes, toutes les parties de son corps se trouvent être incroyablement musclées tout en étant « sec », ce qui donne vraiment l'impression que l'homme en face de soi est fort, très fort ! Vous pourriez croire que ces dires sont totalement grotesques, mais vous seriez dans le faux. Néanmoins, ne nous arrêtons pas ici, à déblatérer des paroles inutiles. Shikyø est musclé et cela se voit ! N'importe qui le remarquera et sous-entendra qu'il ne voudra pas se prendre un coup par celui-ci. Il ne croirait pas si bien dire évidemment. En tous les cas, ce qui marque lorsqu'on le voit est le volume de ses bras, les veines ressortant comme si l'individu venait de faire un exercice intense. Pourtant, c'est toujours comme ça chez ce combattant ou plutôt devrais-je dire chez ce ninja.

    Évidemment, comme chez tout être humain, la carrure n'est pas la seule chose à détailler. Il y a toujours d'autres choses à dire, que ce soit sur le visage, ce qu'il porte, toutes sortes de petits détails à relever. Parfois il y a un grand nombre de points à révéler. C'est le cas ici ! Le visage de notre héros forme un ovale parfait, symétrique, terminé par un gracieux menton rendu plus remarquable encore par le cou fin et hautain qu'il survole. Ce visage est recouvert d'une peau étrange, dénuée de toute aspérité et d'une pigmentation unique, un espèce de teint mate tendant toutefois vers un singulier gris clair. Si nous regardons le visage de notre héros, nous pouvons remarquer que celui-ci aborde une expression sérieuse, voire dure, très dure. Comme si un sourire n'apparaissait jamais à son abord. Pourtant, ce n'est pas un visage triste non plus. Etrange, non ? Certainement car, normalement les deux coïncident parfaitement. Mais lorsque l'on regarde de plus près, on peut voir une paire d'œil tous simplement magnifique et plein de vie. Ses yeux sont d'une couleur assez inhabituel, en effet, ceux-ci sont d'un rouge éclatant, même couleur que le sang lui-même. Une chose est certaine, ils ont marqué bien des esprits, dont celui d'une certaine personne, décédée trop tôt malheureusement. Ceux qui connaissent Shikyø diront tous la même chose, cette personne, du moins son âme se reflèterait dans ses yeux.

    Cruelle métaphore pour le ninja puisque le fardeau qu'il porte n'en est que plus lourd. Bien que cette image soit plaisante, nous nous y attarderons sous peu. Nous pouvons voir que notre héros est, en y regardant de près, quelqu'un qui est peu commun. Commençons par sa chevelure, elle est mi-longue, tombant dans son cou en une cascade de souples boucles blanche de jais. Afin d'enchainer directement, je vais vous dire pourquoi n'importe qui pourrait se méfier de cet accroc aux entraînements. Autre élément à rajouter dans ce portrait physique : les vêtements de notre ninja. C'est vraiment du basique qui pourtant le met en valeur. En effet, un long pull blanc faisant ressortir ses bras musclés, recouvert d'une veste simple assez simple, toutefois très jolie, de couleur noire. Passons directement à la partie inférieure. Le pantalon deShikyø est un simple pantalon de couleur noire lui aussi assez souple lui permettant de bons mouvements. Enfin, parce qu'il n'est pas nécessaire de décrire les sous-vêtements et encore moins les chaussettes, ses chaussures sont des chaussures assez fine de couleur blanche, elle aussi à moitié recouverte par le pantalon. Un ensemble simple, ample, mais assez loin d'être classe. Mais ça, chez les ninjas, on s'en fout.

    Psychologie : Atypique. Voilà une chose de sûre lorsque l'on parle de ce personnage. Cet homme parvient à associer des traits de caractères qui en temps normal ne pourraient en aucun cas se compléter par la simple et bonne raison que ceci est tout à fait impossible ! Autant quelqu'un peut avoir un caractère qui ne vas pas du tous avec son physique, autant il est impossible que quelqu'un de couard aille s'attaquer directement à un groupe de ninja. Ce n'est qu'un exemple évidemment. Mais vous comprendrez mieux pourquoi je dis cela après tous. Shikyø est tous d'abord quelqu'un qui adopte toujours un air très sérieux, sur de soi et imperturbable. Personne ne peut, semble-t-il pouvoir le déconcentrer. Vous pourrez l'insulter autant que vous le voulez, il continuera sa route tranquillement sans prêter attention à vous et ce dans le but de tous simplement montrer qu'il ne joue pas dans votre catégorie. Cela laisse penser qu'il a un égo démesuré et que cet individu est tous simplement insociable. Ce n'est pourtant pas le cas du tous. Il porte beaucoup d'attention aux gens qui l'entourent. Il fait bien plus mûr que ses autres « congénères » et il s'en doute. C'est pour cela qu'il dit toujours : « ne cède pas à la provocation ». Quoi qu'il en soit, si tout ceci lui donne une sorte d'esprit chevaleresque, ne vous inquiétez pas, ce n'est bien sûr pas tout le temps le cas puisque tous le monde a ses défauts et est pour certaines personnes : Bizarre. Quelqu'un qui ne cède pas à la provocation, de calme et apparemment de censé, on se demande ce qui ne va pas aller chez lui. En fait, il s'agit d'une chose, il est complètement fou, agissant de manière brutale et sanguinaire. De plus, il ne parle quasiment jamais et lorsqu'il prend la parole, on comprend tout de suite qu'il a un gros problème mental, on peut donc le considérer de fou, attardé ou plutôt de psychopathe, bien qu'il reste très intelligent.

    Lui, qui sous les insultes ne réagit pas, va sauter sur quelqu'un et littéralement le ruer de coups lorsque l'on ose venir et lui mettre un simple coup. Dans ce cas de figure, il ne sait pas se retenir et se lâche en donnant son maximum, ceci lui rappelant des souvenirs. Cette besogne faite, il adopte un visage qui semble bien plus crisper et qui montre un réel énervement de l'individu. À ce moment, personne ne viendra lui dire quoi que ce soit, du moins ne devrait, si cela est déplaisant. Sinon, malheureusement pour lui, il subirait le même sort que le précédent. Et ce ainsi de suite. Dans ce cas-là, la seule chose qui le calme est de voir la personne l'ayant cherché en train de pisser le sang. Une chose est sûre, bien qu'il soit quelqu'un d'atypique, Shikyø est en quelque sorte très polyvalent. En effet, il est quelqu'un qui sait rester calme ou alors s'énerver. Il ne néglige pas sa culture et encore moins son physique. Il ne lui manque rien même s'il est étrange. Mais il manque un élément dont nous n'avons pas parlé. Une valeur importante, certainement la plus importante qui soit dans le monde. Je veux parler du respect. Celle-ci est ancrée en ce jeune ninja. Mais elle ne touche pas tout le monde. Les autres ninjas n'y ont pas le droit et ne l'auront que lorsqu'ils se seront faits écrasé. Chose dont il croit fortement. C'est même devenu son idéal après celui de perfectionner le style de combat au corps à corps parfait, ne disposant d'aucune failles et laissant l'adversaire dans le désarrois. Mais cela, c'est quelque chose qui se fera pendant sa lutte envers les autres ninjas.

    Biographie : Loin, le temps coule, perdant son arôme vivifiant et délicat. Un zest de bons sens, une goutte de compassion… Les gens naissent, les gens meurent, la vie n’est que l’ivresse d’une banalité totale. L’existence humaine, qu’est-elle réellement ? Un soupçon d’antipathie ronge les plus misérables, car la spirale du temps n’offre pas à tous les mêmes privilèges… D’un côté les bons, de l’autre les mauvais. D’une part les riches, d’une autre les pauvres… Cependant la classification des êtres vivants en reste bien plus complexe… Dieu aurait créé l’homme… Soit. Alors pourquoi ne pas offrir à ses pareils dessins des droits égaux ? Le jeu, La passion, l’envie d’envenimer les choses… Dieu est-il irrévocablement bienveillant ? Par ailleurs, la différence creuse l’écart chez les hommes. Chacun suit ses propres idéaux, mais tous ne sont que les pions d’une infâme société tortionnaire. L’état, les rois = des dictateurs… Leurs appellations changent, mais leurs privilèges et droits restent identiques. La conscience humaine est erronée. Il est bon de croire en ses ambitions, mais rares sont ceux qui y aboutissent. L’histoire d’un homme serait-elle donc tracée ? Le milieu de vie en donne une approche quelconque, mais le changement est naturel… Le riches peuvent devenir pauvres, les gentils peuvent devenir mauvais… Et les mauvais, puissent-ils (re)devenir bons ? Shin’zou Shikyo, traduit par Cœur Mort… Celons-vous, dans quelle catégorie se classe-t-il ?

    La fleur, délicieuse, poussait à même le sol. Mais sa beauté ne put éviter la souillure des hommes. Son doux parfum n’eut d’effet sur les tragiques conséquences qui s’en suivirent, car tristement éphémère, ses exquis pétales tombèrent… L’être humain a pour passion la destruction. Depuis des années, les guerres, conflits et désordres ne cessent. A croire que la perte de soldat n’évoque, pour personne, la moindre tristesse. Les Shikyo, bien que leur nom prétendait le contraire (mort), étaient partisans d’un paisible clan du village caché du vent. Si calme, que ceux-ci, puissants et solidaires, n’avaient connus la moindre bataille. Evitant toutes discordes, ils s’étaient installés sur les terres de Suna, nation au climat rude et pesant. Les années défilèrent, les Kages n’eurent de cesse de se suivre. Aussi le second, était l’un des plus talentueux membres du clan isolé. Son commandement, bref, lui valut bien des peines, car à l’époque, coutume était de sceller un Bijuu (Ichibi) dans le corps d’un shinobi du village, monstre qui tenaillait les entrailles de son réceptacle. Ne tolérant cette idée illogique, Kuyoi, car tel était le nom du chef en question, fut tout pour effacer cette pratique irrationnelle. Toutefois, les hauts dirigeants du village n’acceptèrent la demande du Kage, justifiant cette effroyable offrande comme l’une des plus puissantes armes du village. Affligé d’avoir échoué là où d’autres y avaient laissés la vie, l’adroit Shikyo se sacrifia en « s’autoproclamant » nouveau Jinchuuriki d’Ichibi. Les ninjas du clan prirent mal cette lourde tâche, mais pacifiste, leur ton demeura inchangé. Sept ans après s’être offert au monstre, l’heure était venue pour l’homme âgé de quarante-trois ans de disparaitre dans l’oubli. En plus d’endurer une souffrance inexprimable, car contrairement au premier réceptacle, le démon lui avait été confié à l’âge de trente-cinq ans et non pas à la naissance, la fatigue avait usée cet homme qui paraissait avoir vingt ans de plus. N’étant apte à conserver son rôle de chef, un jeune Sunaien prit la relève. Par ailleurs, la faiblesse de Kuyoi contribua à sa perte. Mettant inconsciemment en danger le village, le Bijuu lui fut retiré. Comme prévu, le martyr n’en survit pas. De-là la tribu se scinda en deux parties. La première nombreuse et placide maintenait un certain équilibre entre tristesse et solidarité. La seconde, aux effectifs réduits, jurait à tout va qu’on lui avait assassiné un frère, mais plus encore elle comptait rectifier le tire… De nombreuses années passèrent à nouveau. Au sein du clan, et plus précisément au cœur de la partie dite « hostile », une nouvelle tête fit son apparition : un nouveau né de sexe masculin, à la chevelure rouge sang déjà bien complète. Son sourire d’ange lui permit vite de trouver sa place, si bien que sa petite frimousse conclut de longues années de froideur. Hommes et femmes retrouvèrent sérénité et amour, l’enfant, Shin’zou, avait irrévocablement apaisé les lourdes tensions qui planait sur le village caché du sable. Son enfance fut des plus tranquilles. Encadré par le restant de sa famille, il fut initié très tôt aux techniques ninjas, et plus particulièrement celles qu’avait développées sa tribu. Maître dans la pratique du Fuuton, les Shikyo avaient donné naissance à leur propre Kekkai-Genkai : les ondes de chocs. Ainsi, son entré à l’académie ninja fut très bref, car c’est à seulement dix ans qu’il décrocha son diplôme du shinobi. Contrairement à sa précédente école, l’enseignement présent était encadré par un être peu sympathique pour ne pas dire odieux. Jusqu’alors, le jeune garçon n’avait connu que trois professeurs. Le premier, son père, lui apprenait à maitriser son chakra et le formait dans la réalisation des techniques communes au clan. Le second, son oncle, anciennement bras droit de la faction « calme » de la famille, l’instruisait en cours. Et enfin, lui-même, qui sans relâche s’exécutait dans la maitrise des armes. Seulement, ce nouveau seinsei ne ressemblait en rien à ses prédécesseurs. En plus d’être mit à l’écart dû à son jeune âge, Shin’zou ressentait comme une certaine sensation de rejet de la part de Jagger, son chef d’équipe. N’y prêtant attention, car comme le souhaitait parents il lui fallait de réussir sa formation, le Genin ravala ses jurons et suivit aveuglément les ordres souillés de son abject capitaine.

    Les mois se dépassèrent, l’enfant était devenu un emblème au sein de la fratrie. Bien qu’il lui restait de longues années d’entrainement, celui-ci était déjà perçut comme la réincarnation du second Kazekage. Son talent, non négligeable, avait permis à son équipe d’être sélectionné à la passation au grade de ninja de moyenne classe : Chuunin. En plus d’être récompensé aussi bien moralement que physiquement, le préadolescent de onze ans voyait en cette promotion une quelconque évasion. Jagger, depuis un moment, altérait l’existence du gamin. Ses insultes, ses moqueries, ses rabais se faisaient de plus en plus nombreux, si bien qu’à bout, Shin’ en pleurait le soir en rentrant chez lui. Mais pourquoi subsistait-il un tel acharnement au sein du groupe ? Qu’avait bien pu faire l’enfant pour mériter une pareille atteinte morale ? Son cœur en souffrait, mais diplomate, il se gardait d’en parler à ses proches. Finalement, l’heure de l’examen arriva. A cette époque, les tensions entre village étaient nombreuses. Le monde venait tout juste de sortir d’une longue est effroyable guerre, si bien que le concours ne se déroula qu’au cœur de Suna. Comme aujourd’hui, celui-ci était composé de trois parties : Ecrite, d’autonomie et de combat. Contrairement à la présente, la première tranche n’était pas aussi facile. Là, il ne suffisait pas de poser ses fesses et d’attendre la fin de l’épreuve, mais bien de répondre juste aux questions pour ne pas être recalé. Plus que de la simple chance, Shin’zou franchit ce test haut la main. Sur les dix questions, sept de ses réponses furent bonnes. Le second fut un tant soit peu plus dur. N’ayant jamais entretenue un lien d’amitié avec ses camarades, la cohésion mit du temps à se faire. Heureusement, étant composé uniquement de Sunaien, les classifications étaient variées mais bâclées. En effet, peu nombreux au départ, quatre-vingt cinq pourcent des professeurs étaient revenus sur leur décision en inscrivant (de force) leurs disciples qui bien entendu n’étaient pas préparés. C’est tout de même affligé par une mésentente quasi-totale que l’équipe passa cette épreuve. Finalement, la troisième fut décisive. Clairvoyant, Shin’zou c’était à l’avance préparé au combat. Après plusieurs jours d’affrontements, il se classa second à l’examen. Fier d’être reçus mais triste de ne pas être premier, Son visage exprimait une joie incommensurable : il était enfin débarrassé de Jagger, cet homme qui lui avait pourrie un an de sa vie.


    Les missions se suivaient, rythmée par les tampons mécaniques du quatrième Kage du village. Shin’zou, à présent âgé de quatorze ans, profitait de sa vie à pleine dent. Il avait quitté ses précédents compagnons pour retrouver les siens : ceux qui l’avaient toujours aimé, toujours soutenu : les Shikyo. Comme tout clan, c’est avec ses frères d’armes qu’il travaillait, ou du moins qu’il passait du bon temps… Ses rancœurs à l’égard de Jagger c’étaient évadées, car aujourd’hui, il ne vivait plus qu’à travers une joie propice. Les jours se suivaient, inlassablement, mais les rires étaient au rendez-vous. Le matin il partait aux besognes en compagnie de son père, le soir il aidait sa mère à préparer à manger. Si simple… Mais tellement bon… Son talent n’avait de cesse de surprendre son oncle, avec qui il lui avait été donné de travailler. Surtout un jour, ou en mission celui-ci avait failli perdre la vie.

    Alors que le village les avaient envoyé dans une petite commune au devant des tempêtes de sable, Shin’, son oncle et son cousin furent rapidement attaqué, un guêpier qu’aucun d’eux n’étaient prêts d’oublier… Le soleil était, comme à son habitude, haut dans le ciel quand l’ordre de mission parvint à la famille déjà sur le pas de la porte. Prit le soir même d’un certain malaise, le père du Chuunin ne c’était pas encore levé, chose qu’il n’allait pas faire de si tôt. Son rythme cardiaque était pondéré, son front ni trop chaud ni trop froid, sa respiration commune. Apparemment, sa souffrance était plutôt d’ordre psychique. La femme au chevet de son mari, leur progéniture fut envoyée vers une autre équipe : celle de son parrain. Enfin, Shin’ aurait la chance de montrer ses progrès à son ancien professeur d’académie. Mais qui aurait pensé qu’un tel changement était possible ? Une fois sur place, l’état, dit au passant celui des tuiles était désert. Pourtant, il leur avait été demandé de reboucher une crevasse qui risquait d’ensevelir les habitants sous une épaisse couche de gravas. Les recherches terminées, aucun des trois partenaires ne trouva la moindre fissure si ce n’était le visage du second garçon mitigé entre une envie de hurler aux mensonges et celle de réellement craqueler la patrie. Mais cette frustration fut de courte durée, car seulement quelques minutes après avoir stoppé les recherches, un étrange groupuscule se dessina sur les toits qui entouraient la rue où se tenait les trois shinobis de Suna. La rage de l’adolescent s’amenuisât lentement avant de laisser place à un spasme d’effroi. Encerclé par prêt de dix renégats, les envoyés n’avaient d’autres choix que de se défendre. Shikyo, à la fois surprit et inquiet lança un regard questionneur à son oncle, qui ne lui rendit pour mot qu’un simple : Derrière moi. S’exécutant, l’enfant aux cheveux rouges agrippa son cousin alors tétanisé par la peur et se placarda dans l’un des bâtiments. Assistant malgré lui à un affrontement abusif, une minuscule main se posa sur l’épaule du garçon. Surprit, celui-ci saisit un kunaï et fit volt face pour s’apercevoir qu’il ne s’agissait que d’une petite fille inoffensive. Les yeux mouillés, elle regagna sa place initiale, dévoilant par la même occasion la planque des villageois. L’autre gamin se rua à leur niveau, bien décidé à comprendre ce qui se tramait ici. Shikyo lui, après avoir reprit ses esprits s’exclama d’une voix confiante : Essaye de comprendre ce qui se passe ici… Je vais aider ton père… A peine eut-il posé un pied hors de la bâtisse qu’un shuriken frôla sa joue. Son oncle, dépassé par autant d’assaillant luttait à même le sol. Prit d’une mortelle sensation d’injustice, il se hâta en direction des Nuke-Nin. Les deux mains plaquées l’une contre l’autre, il hurla :


    Shougeki Supido

    En l’espace d’un millième de seconde, une puissante vague d’air emporta trois des cinq derniers attaquants dans les aires, avant qu’ils ne s’écrasent violemment contre un édifice. Sans perdre une minute, il fit face à l’un des deux survivants qui chargeait dans son dos. Saisissant à nouveau son kunaï, il lutta quelque peu contre le déserteur avant de finalement l’emporter. Le cinquième cependant semblait bien plus fort que les précédant. Au sommet d’une maison, ce dernier fixait le chuunin dans les yeux un air malsain encré sur le visage, chose qui lui fut bien sûr rendu. Après avoir échangé de longs et intenses regards, l’homme décida de passer à l’action. Sur le qui vive, le gosse c’était ardemment préparé à répliquer. Ses mirettes se posèrent sur les Mudras qu’effectuait son adversaire, et de-là il en conclut brillamment que celui-ci allait utiliser une technique de type Fuuton. A son tour, il composa une série de signe bien plus complexe, mais à vitesse largement supérieure. Alors qu’une énorme bourrasque de vent se dirigeait à vive allure sur lui, il s’écria une deuxième fois :

    Katon, Karyuudan no Jutsu !

    Une longue flamme ressemblant à un dragon jaillit de sa bouche et fonça sur l’ennemi. Par ailleurs, le contact de l’air amplifia son pouvoir, ce qui rendit l’assaut à la fois surpuissant et imparable. Ne pouvant éviter le dragon de feu, le shinobi fut engloutit par les flammèches. A bout de force, Shin’zou courut en direction de son oncle pour l’aider à se relever. Mais exténué, il s’écroula à ses pieds. Ce n’est qu’une journée plus tard que l’enfant reprit connaissance. Son oncle, qui était resté auprès de lui avec son père l’aidèrent à se redresser. Apparemment, et celons le chef du village, la nation avait été prise d’assaut par un groupe de déserteur bien décider à semer la zizanie. Puis, pour couronner le tout, les dix shinobis c’étaient joués du village caché de la feuille en prétendant avoir besoin d’aide. Ce qui aurait dû avoir pour conséquence l’annihilation d’une troupe de Suna. Surpris par cette nouvelle, Shin’ en fut d’autant plus lorsqu’il apprit que trois de ses hommes étaient recherchés dans le Bingo-Book, qui plus est de rang A. Mais il n’était pas le seul abasourdit, son parrain avait assisté à un combat qui aurait dû être joué d’avance. Les deux Justus qu’avaient employés son filleul n’avaient jusqu’alors été utilisé que part des Shinobi de classes supérieures. Fier de son enfant, son père le félicita, car en protégeant deux membres de sa famille, il avait été promut au rang de Juunin à un peu moins de quinze ans.

    Depuis le jeune adulte, lorsqu’il n’était pas seul, retravaillait avec son père. Seulement, un jour de repos, son avenir changea du tout au tout. Alors qu’il se baladait tranquillement à travers le village sableux, son chemin croisa celui de Jagger, l’homme qui l’avait trainé dans la boue pendant prêt d’un an. Alors que Shin’ avançait d’un pas nonchalant, la main de ce dernier vint se poser sur son épaule. Comprenant que son ancien maitre voulait lui parler, il se retourna, lui fit face et le salua. Mais alors que le nouveau Juunin s’attendait à recevoir des félicitations pour sa promotion, le résultat final fut tout autre. Après plusieurs années d’évasion, l’homme n’exprimait toujours que rejet dégout. Là encore, les insultes s’enchainèrent, sans raison apparente. Seulement, en sept ans Shin’zou n’était plus celui que Jagger avait connu. Diplomate, il chercha tout d’abord à comprendre son interlocuteur, lui demandant pourquoi celui-ci exprimait une telle haine à son égard. Et sa réponse lui fit perdre la tête… Le clan Shikyo avait autrefois eu pour projet d’attaquer Suna. Son père en était même l’investigateur. Sa propre tribu était considérée comme impure pour le village, et s’il n’en tenait qu’à Jagger de régler le problème, la destruction totale de la famille aurait été organisée depuis bien longtemps. Affligé par de pareil propos, Shin’ ne put retenir sa fureur et attaqua le démon à l’aide d’une de ses techniques héréditaires. Prit au dépourvut, le monstre fut propulsé en arrière, traversant deux immeubles avant de s’écraser dans les décombres du troisième bâtiment. Alerté par cet assaut, trois Juunins arrêtèrent le jeune guerrier et le conduire au post de police du village. Peu de temps après son arrestation, son géniteur, fraichement prévenu se hâta de venir le chercher. Sur place, il questionna son fils sur l’acte qu’il venait de commettre. Toujours sous état de choc, lui qui s’était tenu d’en parler durant plusieurs années ne put cacher la vérité. La réaction de son parent laissa transcrire une incontestable envie de meurtre. Rentrant chez lui en compagnie de son fils, il regroupa les membres du clan pour s’entretenir avec eux. Les années de paix… Venaient de se terminer… La peuplade anciennement fractionné venait de retrouver son ancien régime, et comme d’habitude, le groupe « hostile » était bien moins nombreux. Le second Kazekage et maintenant sa réincarnation… L’assaut allait être lancé car Jagger ne serait jamais punit pour avoir dit la vérité si ce n’était sur un ton des plus outrant. La nuit était venue sur le village. Bien que les rebelles pouvaient se compter sur les doigts de la main, Shin’zou, bien décidé à laver son honneur fut assommé par son père, cette bataille ne le concernait pas. La nuit fut longue, mais Shin’zou ne put venir en aide à ses proches… Le matin au réveil, son parrain lui apprit la triste nouvelle. Les rebelles avaient été éliminés, son père et sa mère en faisaient partis. Choqué Shin’zou s’effondra, en larme, il savait que maintenant rien ne serait jamais plus comme avant…


    La pluie tombait pareillement aux larmes de Shin’zou. Le ciel, versait-il les pardons de ses parents ? S’il avait été là cette nuit, si son père n’avait pas agi de la sorte. Alors peut être que tout se serait passé différemment. Cloitré chez lui, la pénombre était son recueil, le mécanisme qui dictait ses pas… Seul, aux fins fonds des abysses il n’avait d’yeux pour rien, si ce n’était l’assouplissement de ses actions tortionnaires. La vengeance… C’était se qui l’empêchait de faire une bêtise. Son oncle lui, avait déjà oublié cette soirée… Lui et les autres… Des traitres. Ses journées étaient comblées par une folie mortifiante qui peu à peu dévorait son cœur. L’entrave qui le retenait depuis si longtemps se dénouait petit à petit… Bientôt celle-ci n’existerait plus, et alors son aversion tordrait le village de douleur. Et l’heure était venue, l’homme de dix-neuf ans allait ruiner le village… Allait tuer Jagger pour restaurer son honneur, et après, il quitterait le pays du vent à tout jamais. L’aura sombre de la nuit étendait sa portée sur la nation. Suna… Après une étrange journée de pluie, l’obscurité glacée oppressait la population. L’heure était venue d’apporter effroi et panique… Les ninjas se relayaient, misérables petits pions d’une société indélicate. Tapis dans l’ombre, Shin’ qui était devenu un véritable monstre attendait le bon moment pour frapper. Suivant l’une de ses proies, il attendit que celle-ci s’écarte du troupeau pour lui trancher la gorge… Le sang, il n’y avait jamais prêté une réelle importance mais sa teinte était même que son épaisse chevelure. Peut être était-il né pour accomplir cette accablante destiné ? Peut être que dieu voulait faire de lui un démon… Qu’à-cela-ne-tienne, il ne serait pas déçu. Après avoir éliminé l’un des quatre gardes, le Juunin avait réussi à se frayé un chemin dans la noirceur qui baignait sur Suna. Libre de ses mouvements, il se dirigea furtivement à l’appartement de Jagger. Tout avait parfaitement été orchestré. Voila déjà une semaine que l’élève suivait son ancien maitre dans tous ses déplacements. Et cette nuit, Jagger dormait sans doute comme un gros bébé. Ayant parvenue à se glisser dans la maison de ce dernier, Shin’ poussa délicatement la porte de la chambre ou ronflait le shinobi. Lentement, il s’approcha du plumard un fil de fer à la main. Alors que Jagger alerté par les petits rires sadiques de l’intrus s’éveillait, le fil de fer précédemment cité vint l’empêcher de se mouvoir en s’enroulant tout autour de lui. Abasourdit par cette mystérieuse apparition, celui-ci s’apprêtait à demander de l’aide quand une main se posa sur sa bouche. Shin’zou… Après avoir sortit un kunaï de son étui il le balada tranquillement sur la gorge de l’homme immobile, tout en chantonnant quelques petites notes de musique. Puis il commença à lui entailler le corps avant de complètement l’écorcher vif. A bout de force, Jagger ne put émettre le moindre son, car même les semblants cris de douleur s’étaient envolés. Finalement, c’est après lui avoir murmuré « Va en enfer et attend moi j’arrive bientôt » que le mercenaire lui planta l’arme en plein milieu du front. Plus heureux que jamais, Shin prit le temps de composer maint signe avant de scrupuleusement démolir la masure. Perdant tout contrôle de lui, il fonça en direction de la sortie du village en détruisant édifice après édifice avec toujours ce même regard démoniaque. Rapidement, il réussit à atteindre sans grande difficulté l’épais désert endormit. Alors que sa fuite c’était pour le moins déroulée comme il l’attendait, une ombre se dessina au loin… Pas après pas, cette forme se complétait, des mains, des pieds, puis enfin un visage… Et pas n’importe lequel, celui de son oncle qui vraisemblablement l’attendait depuis un petit moment. Stoppant sa course, Shin’ ne se tenait plus qu’à une dizaine de mètre de son opposant. Se fut alors de longs regards qui entravèrent un dialogue incertain… L’homme allait-il sauté sur son neveu une arme à la main ? Etais-ce le présent déserteur qui allait forcer le passage ? Pour finir le vieux guerrier murmura d’une voix lasse :

    - Je te comprends… Je sais ce que ça fais de perdre un parent… Mais ne fais pas ça, ne deviens pas ce que tu t’apprêtes à devenir… Ton père… Mon frère n’aurait pas voulu ça…

    Sans cligner des yeux, Shin’zou fixait l’auditeur avec toujours autant d’antipathie. Assurément, le ninja profanait une parole morte… Seul son père aurait put lui donner une réponse… Mais au lieu de ça, un perfide individu parlait en son nom. Inspirant profondément au point même d’élever grossièrement sa cage thoracique, Shin’zou lui rugit d’un ton grave :

    - Ne parle pas de lui ! Tu n’es qu’un pauvre froussard qui a vendu sa propre famille alors qu’elle ne faisait que se défendre… Mon père aura eu honte de toi jusqu’au bout et je le suis totalement dans ses idéaux !!! Pauvre déchet… J’ai honte d’avoir tant appris avec toi…

    Baissant tristement les yeux, l’homme les releva aussitôt en direction du ciel. Les étoiles scintillaient, dans cette nébuleuse fumée noire. Quelques nuages hauts dans les cieux masquaient une lune pleine et ignominieuse. Le jeune adulte restait là : debout à attendre que son oncle daigne lui répondre. Ses joues c’étaient tendues, dévoilant par la même occasion ses dents blanches serrées l’une contre l’autre si bien qu’elles émettaient de stridents grincements. Pouffant misérablement, son interlocuteur, après avoir longuement hésité continua :

    - Je ne voulais pas te le dire… Mais c’est la dernière volonté de ton père… Il faut que tu saches Shin’zou… C’est moi qui ai tué ton père le soir ou il à lancé son attaque sur Suna… Je l’ai fait car nous ne sommes qu’une grande famille, les Shikyo comme le restant des habitants. Je suis désolé Shin’... Pardonne-moi

    Choqué, les dents du ninja se desserrèrent, sa bouche s’ouvrit, ses yeux s’écarquillèrent. Il venait d’entendre quelque chose qui l’affligeait bien plus qu’un puissant Jutsu. Son cœur stoppa net de répondre, avant de littéralement se laisser mourir (image : Shin’zou Shikyo = Cœur Mort) Le zest de compassion qui le maintenait à la limite du raisonnable s’évapora. Son âme d’enfant s’envola… Son rugissement était si puissant que son joli timbre de voix se métamorphosa en une sonorité rauque inspirant désespoir et haine. Rapide comme l’éclair, il se jeta sur celui qui en l’espace d’un millième de seconde venait de se transformer en homme à abattre. Sa main se resserra sur son cou puis se referma furtivement, lui arrachant la trachée par la même occasion. La victoire était sienne, mais il ne s’agissait pas là d’une simple bataille. Ici figurait le début d’une nouvelle existence… L’incarnation d’un véritable démon…

    Les années passèrent, si bien Shin’zou avait regagné le village de Kami après avoir semé le chaos dans le moindre de ses déplacements. L’image du gentil garçon n’était plus, et ne le serait probablement plus jamais. Seulement l’esprit convivial du village ne lui convenait pas. La solitude n’était pas une solution, mais à trop être encadré, l’oppression flagellait son corps déjà meurtrit. Une nouvelle identité, une nouvelle fonction. C’était ce que recherchait cet homme et son gouffre de trahison.



Dernière édition par Shin'zou Shikyø le Lun 5 Avr - 21:01, édité 1 fois
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Shin'zou Shikyø
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MessageSujet: Re: ×. Shin'zou Shikyø ~   ×. Shin'zou Shikyø ~ EmptySam 3 Avr - 22:29

Fini !
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Kiyoshi Ryôku


Kiyoshi Ryôku
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MessageSujet: Re: ×. Shin'zou Shikyø ~   ×. Shin'zou Shikyø ~ EmptyLun 5 Avr - 0:13

Les descriptions sont de la : http://naruto-sk.forumactif.org/presentations-validees-f13/ryo-yasei-t372.htm


et de plein d'autres forums qui date, je peux envoyer lien et prouver que c'est moi.
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